Sur le budget 2026, le gouvernement sort les rames pour alimenter le discours de François Bayrou

POLITIQUE – Difficile de faire le service après-vente… quand il n’y a rien à vendre. Après le sombre diagnostic de François Bayrou sur les finances publiques mardi, une partie de son gouvernement est montée au front ce mercredi 16 avril pour défendre la méthode du Premier ministre et le flou qui entoure encore les solutions à apporter.

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, les journalistes avaient de nombreuses questions pour eux, et les ministres ont tourné autour du pot pour rester dans le constat, et assumer de ne pas donner de solutions concrètes, dans l’attente de discussions avec les partenaires sociaux.

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Dès les premières minutes de son interview, la ministre Catherine Vautrin donne le ton sur France 2 : « Aujourd’hui, je ne vous dirai oui ou non à rien », assène-t-elle, devant les questions binaires du journaliste. Même anticipation du côté du ministre de l’Économie Éric Lombard qui prévient ses interlocuteurs, sur le plateau de France Info : « Les réponses, elles seront construites avec les parties prenantes. »

Questions précises, réponses évasives

Une attitude qui a agacé la journaliste Apolline de Malherbe sur BFMTV, alors qu’elle interrogeait la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet, notamment sur les arrêts maladie. « Je pense que c’est des sujets qu’il faut effectivement regarder », lui répond la ministre, qui est déjà restée toute aussi évasive sur les autres sujets. « Il y a beaucoup de sujets à regarder, mais pas beaucoup à trancher, » s’agace la journaliste.

François Bayrou a annoncé que les « grandes orientations » et les « grands choix » du prochain budget seront proposés avant le 14 juillet, en amont des débats budgétaires au Parlement début octobre. Le flou risque donc de durer.

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