24 April 2025 03:43

au moins deux morts et 54 blessés après une attaque de missiles russes à Kiev

Au moins deux personnes ont été tuées et 54 autres blessées, dont des enfants, dans une attaque de missiles russes contre la capitale de l’Ukraine dans la nuit de mercredi 23 à jeudi 24 avril, la présidence ukrainienne accusant le président russe d’avoir “uniquement le désir de tuer”.

“Kiev est attaquée par des missiles ennemis”, ont écrit les autorités militaires de la capitale de l’Ukraine sur leur chaîne Telegram.

Dans un bilan qui n’a cessé de s’alourdir dans la nuit, Vitali Klitschko, le maire de Kiev, a fait état sur son compte Telegram de “deux personnes tuées dans la capitale” et de 54 autres blessées, dont 38 hospitalisées parmi lesquelles “six enfants”.

Des “frappes répétées de missiles”

Les autorités militaires avaient évoqué dans un premier temps des dégâts matériels dans au moins deux quartiers de la ville et exhorté les habitants à se mettre à l’abri.

Des journalistes de l’AFP avaient d’abord entendu de lourdes explosions qui ont résonné dans la ville ainsi que des vols de drones au-dessus de la capitale de l’Ukraine.

Une journaliste de l’AFP a vu une dizaine d’habitants réfugiés dans un abri en sous-sol d’un immeuble résidentiel dès que l’alerte anti-aérienne a retenti. La dernière attaque de missiles contre Kiev remonte à début avril.

Dans la ville de Kharkiv, son maire Igor Terekhov a, lui aussi, annoncé des “frappes répétées de missiles” sur sa cité, sans faire état de victimes pour le moment.

Dans un communiqué sur Telegram en revanche, Andriï Iermak, chef de l’administration du président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé le fait que “la Russie attaquait Kiev, Kharkiv et d’autres villes avec des missiles et des drones”.

La président russe Vladimir “Poutine ne montre que (son) désir de tuer”, a-t-il tonné. Il a exigé que “le feu cesse” et que “les “attaques contre des civils s’arrêtent”.

A Washington, le président américain Donald Trump s’en est pris violemment mercredi à son homologue ukrainien en l’accusant de tenir des propos “incendiaires” sur la Crimée annexée par la Russie en 2014, au moment où un accord avec Moscou serait “très proche”, selon lui.

Article original publié sur BFMTV.com

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