quand la carte de la pollution et celle des éclairs se confondent, le cas de Singapour

C’est une conséquence surprenante de la lutte contre la pollution. Depuis 2020, il y a deux fois moins d’éclairs sur le port de Singapour — le plus grand du monde – qu’auparavant. Un mystère auquel une équipe internationale de chercheurs apporte une réponse dans une étude. Les responsables seraient les nouvelles normes anti-pollution du trafic maritime, justement mises en place en 2020.

Quel est l’effet des activités humaines sur les orages ? C’est une question à laquelle se sont intéressés les météorologues et climatologues qui ont trouvé un élément de réponse.

Pour y parvenir, les auteurs américains et sud-coréens de cette étude ont eu l’idée de regarder de plus près une des zones les plus polluées du monde, le port de Singapour. Quelque 20 % des ravitaillements du transport maritime mondial en fioul lourd y ont lieu. Et, surprise, en superposant une carte du trafic des navires à celle des éclairs, on s’aperçoit qu’elles se superposent bien, explique Simon Rozé, journaliste au service environnement de RFI.

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