19 March 2025 08:53

les frappes d’Israël ne sont qu’un «début» pour Netanyahu, les familles des otages divisées

La guerre reprend à Gaza. Le bilan officiel fait état d’au moins 410 personnes tuées dans les frappes lancées par l’armée israélienne mardi 18 mars. Certaines familles d’otages sont en colère car, pour elles, la reprise de la guerre est synonyme d’abandon de leurs proches captifs. D’autres familles d’otages soutiennent l’initiative du Premier ministre israélien, qui compte poursuivre les frappes sur l’enclave palestinienne.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a averti que les frappes meurtrières mardi 18 mars à Gaza n’étaient « que le début », soulignant que la pression militaire était indispensable pour assurer la libération des otages encore aux mains du Hamas. Ces frappes, qui ont fait plus de 400 morts selon le groupe palestinien, sont les premières d’une telle ampleur et violence depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu, le 19 janvier.

Le Hamas « a déjà ressenti notre force ces dernières 24 heures. Et je veux vous assurer, à vous et à eux : ce n’est que le début », a affirmé dans une allocution télévisée le Premier ministre, en réponse aux familles d’otages qui l’ont accusé de « sacrifier » leurs proches après les nouvelles frappes.

« Désormais », les négociations sur la libération des otages encore retenus à Gaza « ne se dérouleront que sous le feu », a-t-il dit, estimant que la pression militaire était « indispensable » pour assurer leur retour.

Lire la suite sur RFI

Author