Au sommet SOS Ocean, Harrison Ford, Emmanuel Macron et Al Gore lancent un appel à l’aide

« Quelle tristesse que ce ne soit pas lui à la Maison-Blanche », glisse une déléguée diplomatique assise devant nous. Le discours très engagé de l’ancien vice-président américain Al Gore a marqué les esprits, ce lundi au Musée national de la marine, à l’occasion de la réunion internationale SOS Ocean à Paris. Al Gore a insisté sur les dernières découvertes scientifiques, qui montrent une accélération du réchauffement et de l’acidification des océans, ainsi qu’une chute de la biodiversité.
« Ce que nous faisons est insensé », a-t-il résumé, pointant l’exploitation débridée et la destruction, en partie irréversible, de ce système complexe indispensable à la résilience climatique de la planète.
« Le lobby de l’énergie fossile est le plus puissant de l’histoire de l’humanité », a dénoncé l’ancien bras droit du président Bill Clinton, selon lequel les solutions de réduction des émissions de dioxyde de carbone sont bloquées dans de nombreux pays soumis aux intérêts de ce « système hégémonique mondial qui contrôle les prises de décisions ».
Harrison Ford présente un manifeste
« Dans chacun de vos pays, vous devez vous attaquer aux problèmes des océans comme si votre monde en dépendait, car c’est le cas, votre monde en dépend », a-t-il ajouté, en rappelant avec ironie que « si vous doutez que l’humanité puisse trouver assez de volonté politique pour sauver l’océan, rappelez-vous que la volonté politique est une ressource renouvelable ».
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