Cédric Vasseur crie au scandale

Cédric Vasseur s’est offert un droit de réponse. Le 19 mars
dernier, le manager de l’équipe Cofidis était le sujet d’un article
du journal L’Equipe, qui titrait « les méthodes de
Vasseur crispent ». Dans cet article, certains anciens
coureurs critiquaient la façon de faire du dirigeant, qualifié de
lunatique, changeant le programme des coureurs à sa guise, pouvant
humilier un coureur car il n’a pas apporté assez de points UCI, et
capable même de supprimer la collation pendant quelques semaines la
saison passée suite aux mauvais résultats de son équipe. Ce lundi,
Cédric Vasseur était invité de « Bistrot Vélo » sur
Eurosport, et il a évidemment été interrogé à ce sujet.
L’ancien coureur de Crédit Agricole, US Postal ou encore Quick Step
a totalement démenti, affirmant qu’il ne fallait pas écouter les
propos de coureurs ayant quitté l’équipe, à l’instar de Nacer
Bouhanni (qui a réagi à l’émission en postant une émoticône
« menteur » sur X), Axel Zingle ou Alexis Gougeard.

« Je n’ai pas envie de rentrer dans la polémique. Interroger les
coureurs qui ne font plus partie de l’équipe car on n’a pas
renouvelé leur contrat, c’est facile. Il vaut mieux demander à ceux
qui sont partis et avec qui cela s’est bien passé, comme Simon
Geschke ou Guillaume Martin. Quand vous avez face à vous des gens
qui ne cherchent que le combat, il n’y a pas de discussion. Les
coureurs qui font partie de l’équipe sont heureux, on rigole chez
Cofidis. Il n’y a pas cette campagne de haine. J’ai trouvé
l’article honteux. On est complètement en décalage avec la réalité.
Je peux comprendre la frustration d’Alexis ou des coureurs qui
n’ont pas été gardés. C’est toujours un crève-cœur d’annoncer à un
coureur que son contrat ne va pas être renouvelé. Tous les coureurs
qui ont quitté l’équipe Cofidis ont été prévenus, leur agent aussi,
Tout ça, ce sont des mensonges, des paroles en l’air. »

Vasseur : « Je ne fais pas
les briefings »

Amené à décrire quel type de manager il est, Cédric Vasseur
estime être « un manager qui est proche de ses coureurs, qui a en
envie de les pousser pour obtenir le meilleur d’eux-mêmes. » « Je
ne fais pas les briefings, poursuit-il. J’ai huit directeurs
sportifs et ce sont eux qui le font dans le bus le matin. J’y
assiste quand je suis présent. Mon boulot, c’est de temps de temps,
de faire le point avec le coureur et son agent, s’il a envie de
poursuivre l’aventure avec nous. » Cédric Vasseur s’estime victime
d’une « campagne de déstabilisation ».

Une campagne qui ne fonctionne pas si mal, car l’équipe nordiste
a déjà remporté presque autant de victoires en trois mois (4) que
durant toute la saison 2025 (5).