Grenoble, comme un air de déjà-vu…

Grenoble va finir par maudire la sirène. Déjà douché pendant les
arrêts de jeu à Agen lors de son dernier match à l’extérieur, le
FCG s’est de nouveau fait renverser (26-22) dans les toutes
dernières secondes par une équipe de Valence-Romans devenue
coutumière du fait, pour avoir déjà fait mordre la poussière sur le
fil cette saison à Dax et Biarritz. Les Drômois ne l’ont pas
volé.

Menés de trois points (22-19) par le leader alors que se
profilait la fin de match et que Barnabé Couilloud, vingt minutes
plus tôt, avait vu son essai (au même titre que le Valencian Adrien
Roux) refusé, les joueurs aux damiers, qui restaient sur une lourde
défaite à Brive (26-9) lors de la dernière journée mais avaient
atomisé Provence (63-7), alors dauphin, lors de leur dernière
sortie devant leur public auraient en effet très bien pu se
contenter de tenter d’un match nul et décider de tenter au pied
cette avant-dernière pénalité. Ils ont finalement choisi de la
jouer. Le ballon porté n’a rien donné. Alors les joueurs de Fabien
Fortassin ont remis ça, et persisté dans leur souhait d’aller en
touche plutôt que de prendre les points. Ils ont très bien fait
puisque leur nouveau ballon porté a poussé les Grenoblois à la
faute.

Grenoble avait pourtant bien
commencé…

Essai de pénalité et victoire à l’arraché de Valence-Romans, qui
s’était complètement relancé dans cette rencontre grâce à Mosese
Mawalu et peut désormais se vanter d’avoir battu les trois premiers
sur sa pelouse, où il reste sur cinq victoires. Le FCG, de son
côté, a rechuté une semaine après avoir profité de ses
retrouvailles avec ses supporters du stade des Alpes pour retrouver
le sourire et la victoire, contre Mont-de-Marsan.

Jeudi, lors de ce match avancé de la 26e journée de Pro D2, le
leader, qui avait regagné les vestiaires avec dix longueurs
d’avance (19-9) grâce notamment à l’essai de Bautista Ezcurra en
début de match et au sans-faute au pied de Romain Trouilloud,
espérait décrocher son premier succès en déplacement depuis le 20
février (à Dax). Au lieu de cela, il a essuyé un nouveau revers,
son huitième cette saison, de nouveau dans les derniers instants.
Comme un air amer de déjà vu pour les Isérois, néanmoins toujours
devant et qui le seront encore à l’issue de cette journée.