14 March 2025 09:48

Grosse inquiétude chez les Bleus

L’équipe de France et la FFF se
trouvent dans l’embarras face à l’UEFA.

D’ici trois semaines, la Fédération française de football doit
rendre des comptes à l’UEFA, et notamment préciser les lieux de
réception des matches de qualification à venir pour la Coupe du
monde 2026, l’instance européenne régissant les éliminatoires sur
son continent. Oui mais voilà, un gros doute subsiste quant au
devenir de la maison actuelle des
Bleus
, le Stade de France.

« Aujourd’hui nous ne connaissons pas l’identité d’un
futur concessionnaire du Stade de France, nous sommes amenés à
envisager une forme de plan B qui permette à l’équipe de France de
connaître dans des délais qui soient ceux de nos instances
internationales la localisation de nos matches 
»,
expliquait jeudi Philippe Diallo, le président de la FFF, à l’issue
du Comex.

Si l’Etat est en négociations exclusives avec GL Events pour
hériter de cette concession, les discussions jusqu’alors menées par
la fédération avec cet acteur sont au point mort, faute de
perspectives économiques faisant consensus. « A la date où
nous parlons, on ne sait pas qui sera, ni quelles seront les
conditions d’exploitation du Stade de France le 5 août puisque
c’est une réponse que doit apporter l’Etat et il n’y a en toute
hypothèse pas d’accord avec le candidat à la reprise de la
concession
 », souligne Philippe Diallo.

Marseille, Lyon et Lille pour plans B

Le patron de la FFF insiste, manifestement préoccupé:
« Aujourd’hui, je ne sais pas qui, au nom du Stade de
France, est en capacité de répondre à notre appel d’offres dans des
questions de sécurisation pour les matches qui auront lieu à partir
de septembre. 
» Et ce pour « l’ensemble des
matches des équipes nationales tricolores 
».

En cas d’échec confirmé des négociations avec les futurs
exploitants du Stade de France, les stades provinciaux à forte
capacité que sont le Stade Vélodrome de Marseille, le Groupama
Stadium de Lyon et le Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d’Ascq
seraient les points de chute privilégiés. « C’est un point
évidemment très important pour nous, à la fois dans la symbolique
sportive, mais aussi dans le modèle économique que nous sommes
amenés à construire autour de notre équipe fanion
 »,
martèle Philippe Diallo.

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