Halys n’a pas à rougir, Medvedev touche le fond

Quentin Halys n’est pas passé
loin de l’exploit vendredi contre Lorenzo Musetti. Le Français
avait remporté le premier set mais s’est fait renverser par
l’Italien en trois manches (3-6, 7-6, 7-5). Daniil Medvedev, balayé
par l’Espagnol, est, lui, tombé de haut (6-2, 6-3) contre Jaume
Munar, 56e mondial.
Auteur d’un très bon début de saison, avec notamment cette
demi-finale perdue contre Felix Auger-Aliassime à Dubaï en février
dernier, Quentin Halys, assurément dans la forme de sa vie à 28
ans, a été tout près vendredi de confirmer qu’il n’avait plus à
craindre personne. Le Français a ainsi mené la vie dure à Lorenzo
Musetti pendant trois sets et près de 2h30 de jeu sans pour autant
réussir à faire mordre la poussière au numéro 16 mondial et tête de
série numéro 15 de ce Masters 1 000 de Miami.
Comme à Indian Wells où Carlos Alcaraz ne lui avait laissé
aucune chance, Halys quitte donc l’épreuve dès le deuxième tour. Le
Bondinois sort néanmoins par la grande porte. Sur la lancée de sa
victoire face au Brésilien Thiago Seyboth Wild, le protégé
d’Olivier Malcor avait en effet pris les devants face à Musetti
avant de se faire renverser en trois sets (3-6, 7-6, 7-5) en ayant
poussé l’Italien dans ses retranchements dans toutes les manches.
L’exploit n’était pas loin à l’arrivée pour le Francilien, qui ne
retrouvera donc pas Felix Auger-Aliassime au tour suivant.
Medvedev corrigé par Munar
!
Le tournoi est également terminé pour Daniil Medvedev, mais il
s’agit là d’une énorme surprise, d’autant que le Russe, certes
stoppé en demi-finales à Indian Wells (par Holger Rune) donnait
l’impression d’être de nouveau sur la bonne voie après un début
d’année loin d’être convaincant.
Le numéro 8 mondial est pourtant retombé dans ses travers
vendredi, à l’image de cette volée de coup droit envoyée loin des
limites du court sur la balle de match, au même titre qu’il est
tombé de très haut face au modeste Espagnol Jaume Munar, 56e
mondial. Ce dernier s’est offert l’une de ses plus belles victoires
en atomisant un « Tsar » à la bien triste mine en 2025.
Medvedev, qui doit s’attendre à encore reculer au classement, n’a
plus gagné un titre depuis près de deux ans et on comprend mieux
pourquoi après sa grosse désillusion de vendredi.
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