La fin annoncée de la VAR

Cette saison encore, la VAR, ou assistance vidéo à l’arbitrage, n’échappe pas à la controverse, suscitant chaque week-end de Ligue 1 ou presque des polémiques quant à son usage et son interprétation. Coûteuse qui plus est – pesant 3,4 millions d’euros dans les comptes de la Ligue de football professionnel pour les seuls clubs de l’élite (hors goal line technology) – la VAR pourrait déjà avoir vécu.

En Italie est à l’essai le Football Video Support, dit FVS. Un dispositif alternatif actuellement testé en Serie C (la troisième division transalpine) et en Serie A féminine. Beaucoup moins gourmand en termes de moyens – avec un maximum de quatre caméras requis – donc moins onéreux, le FVS promet surtout de simplifier le recours à l’assistance vidéo, en laissant du reste tout pouvoir à l’arbitre.

Le FVS, une VAR simplifiée pour plus de fluidité et d’économies

Le FVS en effet est pensé comme un outil pour le directeur de jeu et lui seul ; avec le concours d’un opérateur vidéo si, et seulement si, l’arbitre a un doute et doit faire appel à ses services. Un système qui s’apparente à celui des défis qui en NBA permettent aux staffs techniques de contester certaines décisions arbitrales. Cela pour valider ou invalider le verdict de phases de jeu bien précises: les buts, les penaltys et les cartons rouges notamment.

En revanche, le FVS tel qu’il est conçu aujourd’hui ne permet pas de lever les doutes en matière de hors-jeu. La triangulation via de multiples caméras étant indispensable pour obtenir un jugement précis et incontestable. Des dispositifs complémentaires pourraient voir le jour sous peu pour aboutir prochainement à une fin possible de la VAR.

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