les hommages se multiplient pour Fatima Hassouna, «les yeux» de la cinéaste Sepideh Farsi

Depuis l’annonce de sa mort en milieu de semaine, les hommages à la photographe et écrivaine palestinienne Fatima Hassouna, Fatem pour ses intimes, se multiplient dans les médias et sur les réseaux sociaux. Sa disparition brutale, dans le bombardement de son domicile, symbolise le sort de nombreux journalistes témoins de l’horreur du quotidien de Gaza.
Son sourire éclatant apparaît en boucle sur les réseaux sociaux. L’annonce de la mort de Fatima Hassouna, 25 ans, photographe, est tombée mercredi 16 avril sur les dépêches AFP et Reuters : « La Défense civile palestinienne a annoncé mercredi la mort de 11 personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza. ‘Nos équipes ont transféré à l’hôpital al-Chifa de la ville de Gaza 10 martyrs et plusieurs blessés, dont un certain nombre d’enfants et de femmes, à la suite du ciblage de la maison de la famille Hassona”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de cette organisation de secours, Mahmoud Bassal. »
« Il n’y a plus de doute à avoir, ce qui court aujourd’hui à Gaza n’est plus, et depuis longtemps, une réponse aux crimes commis par le Hamas le 7 octobre, c’est un génocide. J’accuse ceux qui le commettent ainsi que leurs complices et je demande justice pour Fatem et tous les Palestiniens innocents qui ont péri. », conclut Sepideh Farsi dans la lettre de l’Acid.
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