OM, la terrible annonce

Il n’y a pas eu de miracle pour l’Olympique de Marseille. Malgré leurs bonnes intentions, les Ciel et Blanc ont une nouvelle fois subi la domination du PSG, vainqueur sans trembler de son meilleur ennemi. Profitant d’une boulette de Nuno Mendes, les Phocéens ont bien relancé le suspense à l’entame de la seconde période en revenant à 2-1 mais les Parisiens ont tué tout suspense à l’entame du dernier quart d’heure, se rapprochant un peu plus d’un nouveau titre de champion de France.

A huit journées de la fin, le club de la capitale affiche en effet 19 points d’avance sur l’OM et apparait sans rival. Un constat partagé par Roberto de Zerbi, l’entraîneur marseillais, pour qui les deux clubs ne boxent pas dans la même catégorie en dépit des regrets affichés par le technicien italien au coup de sifflet final. A tel point que le terme « Classique » utilisé pour désigner le choc entre l’OM et le PSG lui apparait galvaudé.

Des moyens inégaux

« Le niveau du PSG fait penser qu’on a fait un très bon match que vous appelez Classique mais qui ne l’est pas, selon moi. C’est quoi un Classique ? Parce qu’on ne peut pas faire une comparaison entre l’effectif et les moyens financiers du PSG. Un Classique ça doit être une lutte, se rendre les coups, ce n’est pas la réalité de cette confrontation », a-t-il ainsi expliqué en conférence de presse.

Et Roberto de Zerbi de rendre hommage à son homologue parisien, qui a su transformer l’équipe parisienne. « Après, tu peux perdre contre le PSG, qui est sûrement l’équipe la plus forte d’Europe en ce moment. Avant il y avait de grands joueurs, mais il manquait l’équipe, l’entraîneur a fait une équipe, a-t-il souligné. C’est très difficile de jouer contre eux. Ce qui fait que je rentre chez moi triste, ce sont ces trois buts bêtes qu’on a encaissés. Le premier, je vais en faire des cauchemars jusqu’à Reims. »