Remco Evenepoel, l’énorme coup de gueule au sujet de sa belle-famille marocaine
Remco Evenepoel a réagi avec
virulence aux propos tenus par le journaliste belge Ruben Van Gucht
sur sa belle-famille d’origine marocaine.
Nouvelle polémique pour le cyclisme belge. Cette fois, en raison
d’une analyse pour le moins tendancieuse du journaliste Ruben Van
Gucht sur les difficultés de Remco Evenepoel lors des Classiques
ardennaises. Vainqueur de la Flèche Brabançonne pour sa course de
rentrée et troisième de l’Amstel Gold Race, le leader de la
Quick-Step a été bien moins à son avantage lors de la Flèche
Wallonne et surtout lors de Liège-Bastogne-Liège, terminé à la
59e place.
Et pour Ruben Van Gucht, plus que son manque de rythme après une
préparation tronquée en raison de sa lourde chute à l’entraînement
début décembre, ces difficultés auraient plus à voir avec sa
famille. Après avoir évoqué la récente conversion de Remco
Evenepoel à l’islam, il a clairement laissé entendre que sa
belle-famille vivait à ses crochets.
« Ces dernières années, il a beaucoup impliqué la
famille de sa femme dans ses victoires et ses performances. J’ai
entendu dire qu’il essaie de s’en occuper. Est-ce nécessaire?
N’est-ce pas nécessaire? C’est à lui de décider. Je ne pense pas
que beaucoup de ses collègues agissent ainsi », a-t-il
ainsi lancé, confirmant après avoir été relancé par un autre
journaliste présent en plateau qu’il s’occupait de toute la famille
de sa femme : « C’est cela. On pourra donc dire
demain que ce sont des rumeurs creuses. Je raconte maintenant une
rumeur qui vient de l’intérieur du monde du
cyclisme. »
Remco Evenepoel défend sa belle-famille
Ces propos ont fait vivement réagir l’intéressé qui a fait part
de son indignation sur les réseaux sociaux face à des «
déclarations absurdes et irrespectueuses ». « Ruben Van Gucht a
prétendu que j’entretiendrais la famille de ma femme. Soyons
clairs: c’est complètement absurde », a-t-il écrit,
ajoutant : « Ma femme vient d’une famille aisée. Nous
nous connaissons depuis notre plus tendre enfance. Bien avant qu’on
parle d’argent, de célébrité ou de quoi que ce soit. Ses parents ne
doivent leur fortune à personne. Et certainement pas à
moi. »
« Je ne sais pas d’où tu sors tes histoires, Ruben.
Aurais-tu du mal à croire qu’une famille marocaine ait travaillé
dur et soit aisée? Cela en dit plus sur ta vision limitée du monde
que sur la réalité, a-t-il renchéri, lançant encore :
« Tu devrais peut-être te soucier davantage de ta propre
famille, Ruben… Parce que nous aussi, on entend des choses.
»
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