Robert De Niro campe deux rôles dans “The Alto Knights”

Robert De Niro n’a aucune envie de raccrocher les gants. À 81 ans, l’acteur américain est de retour au cinéma avec deux rôles… pour un seul film. Dans The Alto Knights, en salles ce mercredi 19 mars, il campe deux figures de la mafia new-yorkaise du siècle dernier: Frank Costello et Vito Genovese, parrains de la pègre qui ont réellement existé, meilleurs amis dans l’enfance avant de s’affronter pour le contrôle de la ville.
Un projet parmi tant d’autres. Car la légende de Hollywood arpente les plateaux de tournage avec la même frénésie qu’à ses débuts. Il sera à l’affiche de deux séries Netflix cette année, Zero Day et The Whisper Man, et prépare avec Ben Stiller le quatrième volet de la saga Mon beau-père et moi. Songe-t-il à la retraite? “Qu’est-ce que c’est que ça?”, répond l’acteur hyperactif avec humour à BFMTV:
“C’est important de rester occupé, quoi que vous fassiez”, expose-t-il. “C’est comme ça que je vis les choses, je suis toujours occupé.”
C’est ça, le secret pour rester jeune? “Aussi jeune que possible, en tout cas!”, plaisante l’octogénaire.
Le mafieux de Hollywood
The Alto Knights était un projet sur mesure, pour celui qui a incarné un nombre incalculable de mafieux au cinéma (Al Capone dans Les Incorruptibles, Jimmy Conway dans Les Affranchis, Frank Sheeran dans The Irishman, Vito Corleone dans Le Parrain 2…):
“Je prends toujours du plaisir si c’est bien écrit, bien conçu”, explique l’acteur. “Pour ‘The Alto Knights’, jouer deux personnages était une raison de plus pour le faire.”
Outre ce retour à l’une de ses spécialités, le long-métrage lui a aussi permis de renouer avec d’autres figures du cinéma américain: le réalisateur Barry Levinson, qui l’a déjà dirigé dans Sleepers, Des Hommes d’influence ou Panique à Hollywood, ainsi que le producteur Irwin Winkler, 91 ans, à qui l’on doit tous les Rocky, Raging Bull et Le Loup de Wall Street (“Je le connais depuis 50 ans, depuis 1971”, nous confie-t-il).
Et, enfin, le scénariste Nicholas Pileggi (Les Affranchis). “C’était de super retrouvailles pour nous tous”, souligne Robert De Niro. “Ça m’a aidé à prendre la décision.”
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