Trump peut-il exclure l’Iran et le Venezuela ?

Depuis sa prise de fonction en janvier dernier, Donald Trump est sur tous les fronts : économie, société, géopolitique, et même sport. Le président américain anticipe la prochaine Coupe du monde de football, qui se déroulera dans un peu plus d’un an sur son territoire, mais aussi au Canada et au Mexique.

Imprévisible et déterminé à aller jusqu’au bout de ses idées, Trump pourrait bien être le personnage principal de ce Mondial qui se déroulera pour la première fois avec quarante-huit sélections. Mais l’Iran, déjà qualifié, et le Venezuela, en position de barragiste dans les qualifications sud-américaines, n’ont pas encore la certitude de pouvoir se rendre au pays de l’Oncle Sam.

« On attend 10 millions de supporteurs en tribunes »

Le nouveau gouvernement américain a mis en place des mesures pour limiter l’immigration venant de quarante-trois États différents, avec plusieurs échelles de restrictions. L’Iran est ainsi sur la liste rouge, avec un refoulement à la frontière de n’importe quel citoyen de ce pays.

Le football peut-il lever ces barrières ? Seghir Lazri, sociologue du sport, estime que la sélection iranienne devrait pouvoir défendre ses chances lors du prochain Mondial : « Je pense qu’il y a une marge de manÅ“uvre, avec une considération économique et une visibilité que Trump ne peut pas nier, c’est le principal intérêt d’une Coupe du monde pour un chef d’État. Une compétition réussie et grandiose peut servir les États-Unis. »

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