Turpin, « c’est scandaleux »

Sous la direction de Clément Turpin, les Strasbourgeois se sont imposés sur le terrain des Rémois ce dimanche dans le cadre de la 28^e journée de Ligue 1 (0-1). Avec pour le club champenois une vraie conséquence au classement puisque le HAC, dans le même temps, a battu Montpellier (0-2) et s’est ainsi débarrassé de sa position de barragiste au détriment du Stade de Reims.

Pour les Rémois, la pilule est d’autant plus difficile à avaler que deux actions litigieuses leur ont été défavorables. Faute d’intervention de la VAR auprès de M. Turpin. Que ce soit sur une main strasbourgeoise préalable à une main d’Ito qui lui a vu son but invalidé sur cette même action en première période ; ou sur une charge subie par le même attaquant japonais dans la surface en toute fin de partie.

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« On va être polis, on va encore nous expliquer qu’on a les meilleurs arbitres du monde, peste le président du Stade de Reims Jean-Pierre Caillot. Je peux dire à M. Gautier qu’à ses réunions mensuelles, il ne va plus me voir. Le mec de la VAR, il est peut-être comme dans la pub en train de manger un burger. M. Turpin peut ne pas voir la faute mais au moins qu’on l’appelle pour qu’il se fasse une opinion ! »

« Turpin ne va jamais voir la VAR »

Remonté sur l’antenne de DAZN, le patron du club champenois – qui officie également en tant que président du collège de Ligue 1 au sein de la Ligue de football professionnel (LFP) – poursuit: « Comme le disent mes collègues, la VAR ne sert à rien sauf à nous coûter de l’argent. On ne va pas faire une polémique mais on pourrait. C’est scandaleux l’arbitrage de monsieur Turpin aujourd’hui. Même les Strasbourgeois ne comprennent pas les décisions. Il se passe des choses toutes les semaines… »

Et d’ajouter en zone mixte ensuite, ainsi relayé par RMC: « M. Turpin fait partie de ces arbitres, qui, parce qu’il a un statut mondial, ne va jamais voir la VAR. Ce n’est pas possible que les gars de la VAR ne l’aient pas appelé par rapport à toutes ces situations de jeu. Donc oui, je suis frustré. On travaille pour aider l’arbitrage. On fait tout pour que les choses se passent correctement. […] On explique tous les mois: « Oui, là il y avait une erreur, vous avez vu on est honnêtes, on reconnaît qu’on s’est trompés ». Oui mais ils se trompent et ça ne change rien sur leur fiche de paie. Nous, on a des clubs, avec une situation du football qui est compliquée et au final, on est dans le rouge ! »