Un nouveau président à la LNR

René Bouscatel ne sera plus le président de la LNR ce jeudi 13
mars 2025. La réunion de ce mercredi entre les présidents de clubs
a donné son verdict sur le nouveau candidat. Yann Roubert prendra
la place de son confrère après le vote du jour. Comme le veut la
tradition, l’UCPR (syndicat des présidents des clubs
professionnels) choisit la veille de l’assemblée générale, son
futur président. Débutée à 18h30, la réunion qui a duré trente
minutes a rendu son verdict. Bouscatel (78 ans) président sortant
était opposé à Roubert (47 ans), à la tête du LOU. Les 29
présidents – Roubert n’a pas participé au vote – ont choisi à 18
voix contre 11 (une abstention) l’entrant lyonnais pour prendre la
tête de la LNR. Ce jeudi, l’AG à laquelle ne participera pas
Bouscatel, le vaincu, officialisera Roubert.

Bouscatel, déterminé mais battu

Arrivé en 2021 à la tête de la LNR, l’ancien président du Stade
Toulousain (1992-2017) se disait encore passionné et déterminé à
faire avancer le rugby français et la réputation du Top 14 et de la
Pro D2. Après avoir augmenté les droits TV signés jusqu’en 2032 et
constaté des affluences de plus en plus grandes dans les enceintes
du championnat, c’est sur la Champions Cup que le futur projet de
René Bouscatel devait se porter. « Il faut diminuer le nombre
d’équipes en phase de poule pour passer de 24 à 18, et avoir une
compétition plus lisible. » expliquait-il. Mais ce mercredi et
même si l’officialisation n’arrivera que le lendemain, le
Toulousain va céder sa place. Un vote qui a surpris Bouscatel,
s’attendant à un écart plus serré, comme il a pu le mentionner
auprès d’Alain Carré, qui préside l’UCPR et le club de Colomiers,
Philippe Tayeb, le Bayonnais et Bernard Pontneau, le Palois, partis
à la rencontre du président sortant.

Dans une situation financière difficile, la FFR devra travailler
sur un projet en commun avec le nouveau président de la LNR. Yann
Roubert souhaite promouvoir le modèle français sous toutes ses
formes; du rugby amateur au rugby féminin.